Spectacle de fin d'année

Pour obtenir la vidéo en plan fixe du spectacle de fin d'année, cliquez ici. Clic valable jusqu'au 30 septembre.
Le lien avec la LIJE? Nous avons illustré le texte d'une chanson, Les trois petits lutins. La mise en scène est conçue comme une bande dessinée avec des plans successifs qui essaient de représenter la situation évoquée dans la chanson. Pour ce qui est de la permanence du personnage, les élèves chargés de "jouer" le lutin
- n°1, celui des pendules, portent tous un chapeau avec des chiffres et des étoiles et un T-shirt avec une horloge côté face, un 1 côté pile;
- n°2, celui des tiroirs, portent tous un chapeau avec des objets dérobés collés et un T-shirt avec des tiroirs côté face, un 2 côté pile;
- n°3, celui des amours, portent tous un chapeau avec des cœurs et des marguerites et un T-shirt avec un cœur côté face, un 3 côté pile.
Même s'il ne s'agit pas d'un récit, les enfants ont dû être attentifs au moment de leur intervention et aux détails qui permettaient d'illustrer les propos, un gros travail!

Le Royal de Luxe à Nantes

La petite géante du Titanic et le scaphandrier
Journée du vendredi 5 juin 2009:
http://www.telenantes.com/l-integrale-de-vendredi,39017.html
Journée du samedi 6 juin 2009:
http://www.telenantes.com/l-integrale-de-samedi,39019.html
Journée du dimanche 7 juin 2009:
http://www.telenantes.com/la-journee-de-dimanche,39020.html

Au Havre en 2010, normalement, pour une révolte des mannequins (http://zonelibre44.free.fr/royal_de_luxe.htm), aussi à Tokyo, Moscou, Santiago du Chili (janvier 2010), New York, Anvers (août 2010), Wellington, Perth (2011).

Aux loups!

Aujourd'hui, journée d'étude à l'IUFM de BRETAGNE (Rennes):

Le loup dans la littérature de jeunesse

Au programme:

* 10h00-12h00

Conférence de Catherine Tauveron, professeur des universités en langue et littérature françaises

"Le loup, ce Janus qui ne s'en remet pas d'être un mythe..."

* 14h00-16h00

Conférence de Nathalie Brisac, maître formateur à l'IUFM de Versailles et auteur de livres pour enfants à l'école des loisirs.

"Il y a des loups à l'école !"

* 16h00-18h00

Rencontre avec Mario Ramos, auteur-illustrateur, commentaire de ses œuvres contenant des loups et présentation de la maquette de son prochain album Après le travail.



Bientôt ici, le compte-rendu de la journée (rendez-vous fin juin, début juillet).

L'Oisillon né sans nom, d'Elisabeth BRAMI et Lionel Le NEOUANIC

Suite aux difficultés révélées par les évaluations départementales, nous nous sommes fixé l'objectif de tous connaître l'alphabet par cœur avant les vacances et savoir reconnaître les lettres, même en script, savoir les écrire, même en cursive.
Nous jouons donc au loto des lettres en différentes graphies, nous nous entraînons ensemble à lire les lettres et nous connaissons déjà l'alphabet jusqu'à G. En même temps, étant donné notre avancement dans la progression de phonologie, nous en profitons pour faire le point sur les sons que font les lettres.
Pour nous aider à tenir le coup et nous amuser quand même un peu, rien de tel que la littérature de jeunesse! Nous lisons donc L'oisillon né sans nom d'Elisabeth BRAMI. Ce petit oisillon à la recherche de ses parents traverse le pays des lettres en se faisant traiter de toutes sortes de noms... d'oiseaux! Cocktail d'assonances et d'allitérations, quelques mots familiers pour flirter avec l'interdit, nous savourons la fréquentation de ces grossiers personnages! Avec compassion, nous accompagnons le petit oiseau dans son voyage. Vous l'avez deviné, il est actuellement au pays des G.

Maintenance

Après avoir annoncé son emménagement, Lee-T nous annonce que sous l'influence de sa tendre amie Soury, il procède à la lecture des résultats aux évaluations départementales. Un plan d'attaque se profile pour répondre aux difficultés constatées. Cela passera forcément par des livres. A suivre, donc.

Lee T is back!

Lee-T se trouvait un peu à l'étroit avec les trois enfants dans un trois pièces. Maintenant, tout va mieux et la nouvelle maison est même connectée depuis aujourd'hui...

Entrée dans l'écrit: dictée au maître et rappel de récit

Durant cette période (janvier-février), nous avons essayé de reconstruire l'histoire du petit chaperon rouge que nous avons écoutée et ré-écoutée dans différentes versions au premier trimestre.
Le récit doit encore être révisé de façon à repérer/corriger les répétitions, ce qui nous amènera à travailler sur les anaphores (différentes façons de nommer un même élément). Nous devons aussi vérifier les indications logiques, spatiales et temporelles: le récit en "où?", en "quand?", en "pourquoi?".
Le récit* a été collé dans le portfolio de façon à ce que les élèves puissent se le faire lire et/ou le raconter à leurs parents pendant la pause hivernale: Voir le Fichier : LepetitchaperonrougeparlesGS2009.docx
A part deux élèves qui se sont distingués, ce texte est une réflexion de groupe: une élève de grande section a fait des suggestions de rédaction, personnelles, originales et assez riches, très profitables au groupe et un élève de moyenne section a restitué des morceaux de phrases extraites des récits entendus, ce qui explique certaines formulations plus construites.
Mon rôle a été de réguler les interventions de chacun, de temporiser pour rester dans l'épisode en cours, de questionner les incohérences flagrantes, de proposer plusieurs choix dans les impasses, de ralentir le rythme pour pouvoir noter les propositions.
Je mettrai en commentaire une analyse plus poussée dans quelques temps.
*Les images du document sont extraites du livret lu par M.-P. JAUBERT, accompagnant le CD, que les enfants ont pu manipuler souvent dans le coin écoute de la classe.

Jury Jeunes Lecteurs 2009

Les pistes de médiation sont parues sur le site du JJL.
Elles servent aux enseignants à trouver des points d'appui pour l'exploration des albums de la sélection. Cela permet à tous, y compris ceux qui n'ont jamais étudié la littérature de jeunesse plus en profondeur d'identifier les caractéristiques de chaque livre et de les mettre en avant.
En tant que parents, par curiosité ou par goût, on peut apprécier aussi les remarques formulées par Thierry Prieur (PIUFM), Fabienne Brebion (PIUFM) et Elisabeth Descol (CPAIEN), spécialistes de la LIJE... (Qui a dit qu'on aimait les sigles dans l'EN?)

Le parapluie vert, de Dong-Jae YUN

Nous avons enfin pu lire Le parapluie vert! Nous observerons la prochaine fois les illustrations qui sont, non seulement de réelles œuvres, mais en plus agencées comme un court métrage avec zoom. Elle sont aussi fortement ancrées dans la narration: valeur temporelle, point de vue.
Nous nous servirons de la reproduction des images pour recréer le décor et situer le personnage et/ou le spectateur dans la scène.

Re pour la suite du JJL (titre explicite, non?)

En l'absence du Parapluie vert, nous avons joué les dialogues de La grande roue avec des marottes représentant les personnages.

Première étape pour aujourd'hui, une marotte simple par personnage.
Deuxième étape pour plus tard, puisque le changement d'état psychologique des personnages est dominant dans cet album, une marotte plus élaborée pour le paon, qui peut perdre ses plumes en recto et se retrouvé "vaincu" et dépité en verso.
Pour illustrer ce post, une image qui n'a rien à voir: Montréal.

COUP DE GUEULE!!!

Comme on ne peut pas lire un livre qui n'est pas là, pas de lecture pour mes élèves ce mardi soir...
Comme quoi un tableau à double-entrée pour répartir équitablement les livres et les faire circuler rapidement ne résiste pas au fait qu'un livre - ou plutôt deux - reste chez un élève - ou plutôt deux - au lieu de revenir aussitôt à l'école.
J'hésite entre ras-le-bol, déception et découragement... Alors pour oublier, on a chanté.

Geoffroy de PENNART

Nous avons reçu à l'école la troupe Cave à danses pour un spectacle autour des contes de Geoffroy de PENNART Le loup sentimental et Le loup, la chèvre et les sept chevreaux.

Ces deux œuvres sont au cœur du spectacle et les livres y apparaissent: les deux comédiennes proposent aux enfants de leur raconter les histoires, ce qu'elles font avec marionnettes, marottes, objets divers et ponctuation musicale.
L'interaction avec les enfants n'est pas négligée et leurs références culturelles sont plusieurs fois sollicitées. En effet, les albums de PENNART regorgent d'allusions aux contes traditionnels et même à ses propres livres (par exemple, Chapeau Rond Rouge fait ses courses dans la même rue qu'Igor dans Le loup, la chèvre et les sept chevreaux).

La grande roue de Christine BEIGEL et Magali LE HUCHE

Ce soir, nous avons lu La grande roue, notre troisième lecture pour ce qui est du jury jeunes lecteurs 2009.
Le paon, si sûr de lui, méprise les autres, les affublant de surnoms désobligeants et se pavane constamment, se comparant aux éléments majestueux sans aucune hésitation. Ses voisins décident de lui donner une leçon en le prenant au piège de son orgueil: il doit se mesurer à la grande roue de la fête foraine, qui reste déployée toute une semaine sans jamais se refermer. Les six premiers jours et demi se passent sans qu'il ne flanche, mais le septième est bien moins glorieux...
Cette première lecture n'est pas concluante car l'album est difficile à traiter en groupe, il est mis en page comme une bande dessinée, avec phylactères. La seconde lecture, avec marottes sera certainement plus efficace, surtout suivie du traitement individuel de l'histoire (observation, chronologie, dialogue, marottes...). A suivre, donc.

A propos de Michel

En cherchant un petit peu ce qui se raconte à propos de notre petit mouton, je suis tombée sur une fiche du CRDP de Besançon, confirmant le lien texte/image à privilégier dans la lecture de l'album de sylvain VICTOR.
Cependant, certaines pistes pédagogiques me semblent un peu trop scolaires et pas très littéraires: comment faire comprendre sans tout décortiquer et rendre une œuvre insipide? Mais peut-être ne s'agit-il que de formulation de consigne. Par exemple, "écrire une lettre à Michel pour lui expliquer qu'en fait il a de la chance": je ne suis pas sûre de la cohérence entre l'album, une lettre et des explications, je trouve que cela ressemble à un exercice recherché inventé par une maîtresse qui veut à tout prix faire comprendre ce qu'elle a compris - peut-être parce que je n'ai pas compris tout à fait pareil (!).
Il me semble que cette histoire parle justement de la subjectivité du ressenti et du point de vue. Vouloir imposer un point de vue sous prétexte qu'il nous paraît objectif revient à négliger l'univers de chacun tout comme Michel ne voit pas une partie de son univers. En effet, peut-on vraiment dire qu'on a de la chance quand on perd tous ses amis à l'abattoir, juste parce qu'on y a échappé? Mes élèves étaient partagés, peut-être que parce que pour eux, concevoir le monde seul et sans ami est trop difficile.
Toute la difficulté de l'exercice sera donc de les faire réfléchir sur la relativité des évènements, la relativité des ressentis, et la relativité du point de vue de chacun sans pour autant leur imposer une interprétation adulte plutôt terrifiante si on raccourcit: c'est de la chance de voir ses amis foudroyés, noyés, abattus... Ce qui reviendrait à mettre l'enfant dans une position de marginal qui se réjouit du malheur de la masse!
Décidément, qui a dit que le littérature de jeunesse n'était pas de la littérature!?!

Michel: le mouton qui n'avait pas de chance de Sylvain VICTOR

Vendredi soir, nous avons lu Michel: le mouton qui n'avait pas de chance.
D'abord, on pense que Michel n'a vraiment pas de chance: il ne peut pas manger les framboises, une clôture l'en empêche, il ne peut pas s'abriter sous un arbre ou patiner sur la mare gelée, tous ses copains y sont déjà, il ne peut pas se réfugier dans la forêt, Ralph, le chien du berger, le rattrape, il perd tous ses copains tout d'un coup, il se retrouve tout seul dans la nuit, il tombe dans une bouse de vache...
Mais est-il vraiment malchanceux? Non, car il a droit à son happy end: il rencontre Brigitte qui aime aussi les framboises et en a justement à partager.
Et à bien y regarder, il a vraiment eu de la chance.
Ce qui nous a frappé Céline (stagiaire petite enfance) et moi, c'est que les enfants ont reçu le livre complètement différemment de nous, adultes. En effet, à chaque étape, ils sont convaincus que Michel n'a vraiment pas de chance alors nous pensons qu'il a eu chaud. Les illustrations racontent en effet une toute autre histoire.
Pour l'interpréter, nous nous livrerons à un petit jeu prochainement: "et si Michel avait mangé les framboises? et s'il était allé sous l'arbre?..." puis "Michel n'a pas de chance parce que... mais il a de la chance parce que..." Nous saurons alors si les enfants pensent toujours qu'il n'a pas de chance ou si finalement, ce à quoi il a échappé dans sa "malchance" leur semble pire.
Et si on mettait les illustrations dans l'autre sens? Le texte devrait changer... de quoi nous occuper pour quelques séances d'écriture.
Nous discuterons aussi sur le point de vue: on ne voit pas toujours tout d'une situation dès le départ, il faut souvent prendre du recul pour en mesurer les tenants et aboutissants.

Zékéyé et la larme magique de Nathalie DIETERLE

Pour commencer la série des albums du Jury Jeunes Lecteurs 2009, nous avons lu Zékéyé et la larme magique, ce soir.
Après avoir observé la couverture dépliée (première et quatrième face au lecteur), où apparaît le petit héros face à un gigantesque éléphant, nous avons regardé la scène de départ et j'ai lu aux enfants le problème que devait affronter Zékéyé cette fois-ci. Après une courte pause pour reformuler ensemble la situation de départ, j'ai lu toute l'aventure sans montrer les images.
Cela était voulu: une fois la situation de départ bien comprise, la structure en randonnée, les répétitions dans le texte, ne fonctionnent que si on n'interrompt pas le récit pour montrer les images.
Après plusieurs lectures, il nous sera possible de reconstruire la narration en s'appuyant sur des marottes. En plus du plaisir de l'histoire connue, cela entraîne la mémoire et la logique narrative (rencontre des personnages successifs en écho avec le raisonnement de Zékéyé qui fait le point sur ses rencontres à chaque étape). Ce genre de manipulation aide aussi à construire la notion de système des personnages (relations, hiérarchie, rôles).

Adèle s'en mêle de Claude PONTI

Vendredi dernier, nous sommes entrés dans l'univers de Claude Ponti en faisant connaissance avec un de ses personnages récurrents: Adèle.

Adèle s'en mêle est un album sans texte. Cet album nous amènera à parler de la littérature (métalangage): le personnage éponyme entre en effet dans le livre et vient chambouler ce petit monde fictif. Mais alors, qu'est-ce qui est vrai, qu'est-ce qui est inventé, et quelle est donc la place du lecteur quand il peut assister à l'entrée du personnage dans le livre: mise en abime, double jeu troublant?
Les notions de merveilleux et de fantastiques ont été énoncées. Chaque élève doit maintenant explorer individuellement cet ouvrage qui ne se prête pas à la seule découverte collective: le nombre de détails et la profusion de personnages force la multiplication des lectures.

Au pays des Charavis de Laurence GUILLOT et Gitte SPEE

Aujourd'hui, nous avons lu et parlé de l'album Au pays des Charavis. Il s'agit d'aborder le deuil avec les enfants qui ne savent pas encore reconnaître leurs émotions et encore moins les gérer.

Le petit chat Réglisse a perdu sa Maminette avec il avait des habitudes, surtout le mercredi. Ne comprenant d'abord pas que son départ est définitif, ses amis lui proposent d'aller la chercher. Sans résultat: le pays des Charavis est beaucoup trop loin pour les ailes du papillon, du toucan et de la cygogne. Impuissant, Réglisse se sent triste, n'arrive plus à ronronner, sans compter cette boule dans la gorge.

Mais à force de parler de sa Maminette, et de ses sentiments, d'essayer tout seul ou avec ses parents ce qu'il aurait fait avec elle, de réussite en bons souvenirs, Réglisse se rend compte que si Maminette ne reviendra pas du pays des Charavis, elle est toujours dans son coeur et il peut continuer à grandir, même sans elle.